Une mission conjointe du Fonds Monétaire International (FMI), de la Banque mondiale et de la Banque Africaine de Développement (BAD), a entamé depuis mercredi, une mission de deux (2) semaines en Côte d’Ivoire. Mme Doris Ross, sous-directrice du Département Afrique du Fonds Monétaire International (FMI), et sa délégation, ont été reçu le jeudi 1er septembre 2011 par le Ministre d’Etat, Ministre du Plan et du Développement, à son cabinet, au 16ème étage de l’immeuble Sciam au Plateau. Cette mission du FMI qui avait effectué une première visite de travail au mois de juin dernier, est de retour à Abidjan pour suivre l’évolution des perspectives pour l’économie de la Côte d’Ivoire pour les cinq (5) prochaines années. Ce séjour sur les bords de la lagune Ebrié, participera également au mécanisme d’annulation de la dette ivoirienne attendue au premier trimestre 2012. La mission va réviser la mise en œuvre des politiques économiques appuyées sous la Facilité du crédit rapide (FCR), qui a permis le décaissement de 65 milliards de nos francs au mois de juillet dernier. En outre, elle discutera d’un nouveau programme économique et financier triennal qui pourrait s’inscrire dans la Facilité élargie de crédit (FEC). Selon le FMI, l’appui financier qui pourrait intervenir dans le cadre de la FEC est estimé à 500 millions de dollars, soit environ 250 milliards de francs CFA. Et ces discussions concernent les perspectives économiques et la stratégie de développement, et visent à terme, le point d’achèvement de l’initiative Pays Pauvres Très Endettés(PPTE). Le Ministre d’Etat, Ministre du Plan et du Développement a fait savoir que cette mission conjointe du FMI, de la Banque mondiale et de la BAD, va conclure un programme économique avec la Côte d’Ivoire, notamment dans le cadre de la mise en œuvre du DSRP. « L’actualisation du DSRP sera pris en compte dans le programme économique triennal », a souligné le Dr Albert Toikeusse Mabri. Rappelons que les deux (2) missions du FMI qui avaient séjourné à Abidjan au mois de juin dernier, étaient venues dans le cadre de la reprise de la coopération entre l’institution et notre pays, avec en ligne de mire, l’annulation de la dette par le biais de l’initiative PPTE.